Revoir Avatar : la voix de l’eau sur grand écran, c’est comme replonger dans un océan qu’on croyait connaître. Dès les premières images, on est saisi par la beauté fluide des décors, cette symphonie bleutée où chaque vague semble vibrer d’une âme propre. James Cameron ne se contente pas de montrer Pandora : il la fait respirer, palpiter, vivre. Les Na’vi se meuvent avec une grâce presque spirituelle, et chaque plan nous rappelle combien le cinéma peut encore émerveiller.
La 3D, sublimée par la projection en salle, fait renaître l’émerveillement des origines. L’eau devient un personnage à part entière — mouvante, lumineuse, sensuelle. On oublie le monde extérieur. On ressent, plus qu’on ne regarde.
Et puis, juste quand on croit le voyage terminé, l’écran s’embrase une dernière fois : les premières images du troisième épisode surgissent. Quelques minutes à peine, mais l’effet est prodigieux. La salle retient son souffle, chaque regard brille d’impatience. On comprend alors que ce retour en salle n’était pas qu’une rediffusion, mais une promesse : celle d’un nouvel émerveillement à venir.
Encore un peu de patience…



