Le nouvel opus de la saga Predator transporte cette fois le spectateur sur une planète inhospitalière, un monde où chaque pas menace d’être le dernier. Predator: Badlands débute là où la traque semble éternelle, mais prend rapidement une tournure différente. Loin du simple film d’horreur, l’œuvre embrasse une véritable dynamique d’action, ponctuée d’humour et d’une surprenante humanité.
L’histoire s’articule autour de la rencontre improbable entre un jeune Predator et Thia, une humanoïde qui tente de survivre dans cet environnement où même les racines semblent hostiles. Chacun poursuit le même objectif : atteindre un mystérieux sanctuaire au cœur des Badlands. Thia joue de sa naïveté feinte pour convaincre son imposant compagnon qu’elle lui sera utile, tissant peu à peu une complicité inattendue qui porte tout le récit.
Predator: Badlands surprend par son équilibre entre tension et dérision, violence et tendresse. Le film ne cherche pas à effrayer, mais à captiver. On ressort de cette immersion haletante avec la sensation d’avoir exploré un territoire nouveau, autant dans la mythologie Predator que dans la mise en scène d’un duo singulier, presque émouvant.




