Avec Les 4 Fantastiques : Premiers pas, Marvel tente une nouvelle relance d’une équipe de super-héros qui n’a jamais vraiment trouvé sa place au cinéma, malgré plusieurs tentatives par le passé. Porté par un casting à la fois solide et cohérent – qui réussit à donner chair à des personnages trop souvent caricaturés – le film se positionne comme un retour aux origines, mais sous un angle esthétique pour le moins inattendu.
En effet, là où beaucoup de productions de super-héros cèdent à une modernité clinquante, saturée d’effets numériques et de références contemporaines, ce nouveau chapitre joue la carte du vintage. Dès l’affiche et la communication officielle, ce choix graphique d’un autre temps avait de quoi surprendre, voire laisser dubitatif. J’avoue d’ailleurs avoir moi-même accueilli cette orientation avec circonspection : comment un univers qui a déjà souffert de son vieillissement et de sa désuétude pouvait-il renaître avec un habillage volontairement rétro ?
Et pourtant, force est de constater que ce pari fonctionne. Ce style volontairement daté confère au film une singularité que l’on n’attendait plus. Loin d’alourdir la narration, il lui donne une identité claire, presque rafraîchissante, qui tranche avec l’uniformité des blockbusters super-héroïques actuels. Les anachronismes assumés – costumes, décors, dialogues teintés d’une certaine naïveté – créent un décalage charmeur et donnent au spectateur une impression de retrouver une bande dessinée d’époque brought life on screen.
Ce qui aurait pu être kitsch se révèle au contraire comme un atout : le film assume ses références et ne cherche pas à singer d’autres univers plus sombres ou réalistes chers au genre. On y retrouve, avec une sincérité surprenante, l’esprit pulp des premiers comics, cette énergie naïve mais communicative qui redonne vie à une franchise que l’on croyait épuisée.
En somme, Les 4 Fantastiques : Premiers pas réussit à transformer une faiblesse potentielle en véritable coup de fraîcheur. Loin de devenir ringard, ce retour assumé à des codes rétro confère une modernité paradoxale : celle d’oser être différent.
⭐ Verdict
Note : 4/5
Un renouveau audacieux et agréable, qui redonne ses lettres de noblesse à une franchise malmenée, grâce à un choix esthétique rétro qui s’avère étonnamment juste et pertinent.
continuité: When the Fantastic 4 building is seen at the ending, it is undamaged. However, Galactus had previously destroyed a large part it when grabbing baby Franklin.
erreur factuelle: Electricity is consumed at the same instant that it is generated. Asking the entire world to conserve electricity would be of no use unless there were enough batteries to store that much electrical energy (a near impossible task). Even if the futuristic premise allows for building such a scale of storage in mere days, it is not mentioned or acknowledged at any point.
erreur révélatrice: Early in the movie, when Reed records cosmic sounds, the engraver starts on the inside edge of the disc, by the label. Later, when Johnny listens to the disc, he starts on the outside edge, like a normal LP, but this would result in him hearing the sound played backwards.
erreur révélatrice: Franklin Richards goes from a newborn to a baby too quickly. That kind of growth takes 6 months to a year. While they did spend a month in space, the child appears to be between 3 and 6 months old on the Four's return to Earth and then never changes despite a further year happening on screen. This is due to limitations on infant actors.
anachronisme: When Johnny is telling Sue that he translated Silver Surfer's language, he goes to give her a high five. This movie takes place in 1965, and the high five wasn't invented until the 1970s. Of course, in Earth-818, the high five may have originated earlier.
Set against the vibrant backdrop of a 1960s-inspired, retro-futuristic world, Reed Richards, Sue Storm, Johnny Storm and Ben Grimm face their most daunting challenge yet. Forced to balance their roles as heroes with the strength of their family bond, they must defend Earth from a ravenous space god called Galactus and his enigmatic herald, then Silver Surfer. And if Galactus' plan to devour the entire planet and everyone on it weren't bad enough, it suddenly gets very personal.
Mentionné dans: The Rat of All My Dreams (Topic of discussion.) , The D23 Expo 2022 Special (Topic of discussion.) , Episode dated 17 April 2025 (The trailer for the movie is shown in the video.)