Retour vers le futur

Retour vers le futur

Quarante ans après sa sortie, Retour vers le futur continue de nous embarquer dans un tourbillon d’émotions et de nostalgie, toujours aussi brillant sur grand écran.

Ce dimanche, dans le cadre des séances « UGC Culte », je n’ai pas pu résister à l’appel du voyage temporel : revoir Retour vers le futur sur grand écran. Il y a des films qui vieillissent, d’autres qui s’affadissent, et puis il y a ceux qui continuent de briller comme au premier jour. Celui de Robert Zemeckis appartient à cette dernière catégorie. Quarante ans après sa sortie, la fameuse DeLorean n’a rien perdu de sa puissance d’évocation. Dès les premières notes de la musique d’Alan Silvestri, c’est une vague de nostalgie qui m’envahit – une véritable madeleine de Proust en 88 miles à l’heure.

Pourtant, même si je connais ce film par cœur, je me suis rendu compte que je ne l’avais jamais vu en version originale. Ce fut une redécouverte. Les voix de Michael J. Fox et Christopher Lloyd, leur énergie, leur complicité : tout sonne plus juste. Fox incarne Marty McFly, adolescent typique des années 80 propulsé en 1955, tandis que Lloyd campe l’inoubliable Doc Brown, savant génial et excentrique, inventeur de la machine à remonter le temps la plus cool de l’histoire du cinéma. Autour d’eux, le film aligne une galerie de personnages savoureux : Lorraine et George McFly, le couple de parents que Marty doit aider à se rencontrer, sans oublier le terrible Biff Tannen, prototype du bully intemporel.

Revu sur grand écran, Retour vers le futur frappe par sa perfection d’horlogerie. Le scénario, coécrit par Zemeckis et Bob Gale, n’a pas pris une ride : humour, émotion, rythme, tout s’enchaîne sans fausse note. Derrière la comédie et la science-fiction, le film reste avant tout une fable tendre sur le passage du temps, les rêves et la famille. Sa morale, simple et intemporelle, résonne encore : notre avenir n’est jamais écrit à l’avance.

Alors, oui, quarante ans ont passé, et ce film est aujourd’hui plus jeune que jamais. Pour ma part, il me renvoie à mes cinq ans, à mes premières émotions de cinéma, à ce bonheur collectif que seule une salle obscure peut raviver. Merci pour cette ressortie, pour cette plongée dans le passé qui, paradoxalement, me transporte toujours vers l’avenir.

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La note de Ciné Revue

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